« Le 22 avril 1973, peu après trois heures de l’aprèsmidi, un architecte nommé Robert Maitland roulait vers la sortie de l’échangeur de l’ouest, à la périphérie de Londres. À six cents mètres du raccordement au nouveau tronçon de l’autoroute M4, alors que la Regency avait dépassé la vitesse limitée à 110 km/h, le pneu de la roue avant gauche éclata. Maitland crut que l’explosion se produisait dans son crâne ». Coincé dans un terrain triangulaire abandonné, sous une autoroute où personne ne s’arrête jamais pour secourir qui que ce soit, Robert Maitland survivra-t-il à cette sortie de route ? Les valeurs de puissance et d’argent qui ont fait sa réussite passée ne semblent pas opérer sur les « sauvages » qu’il rencontre après l’accident. Absurde Robinson séparé de sa ville par le flot des voitures. Que fera-t-il de cette expérience qui vient bouleverser sa vie bien réglée ?
L’Île de béton, adapté d’un roman de l’Anglais James Graham Ballard et construit autour d’une voiture-personnage, nous entraîne entre fantasme et réalité dans une ambiance de road-movie à l’américaine mêlant création rock, électro, vidéo et cirque.
Texte : James Graham Ballard | Mise en scène : Yves Beauget | Direction d’acteur : Agnès Adam | Musique : Tristan de Cizancourt | Lumières/vidéo : Éric Ménard | Construction : Fabrice Coudert, Carlos Ramos et la section « carrosserie » de l’Institut des métiers | Costumes : cie La Transversale, Aline Perros | Avec : Yves Beauget, Aleksandra de Cizancourt, Cédric Jonchière