Il aura fallu qu’elle en soit brutalement privée pour que la société occidentale se rappelle subitement l’importance de dire au revoir à ses morts. Le temps d’Un sacre lumineux et réparateur, Lorraine de Sagazan offre une occasion de rejouer collectivement quelques départs inachevés.
Drapées de voiles noirs, bruyantes et larmoyantes, les pleureuses d’antan nous inspirent volontiers un sourire moqueur. À …
Il aura fallu qu’elle en soit brutalement privée pour que la société occidentale se rappelle subitement l’importance de dire au revoir à ses morts. Le temps d’Un sacre lumineux et réparateur, Lorraine de Sagazan offre une occasion de rejouer collectivement quelques départs inachevés.
Drapées de voiles noirs, bruyantes et larmoyantes, les pleureuses d’antan nous inspirent volontiers un sourire moqueur. À …
« Le 22 avril 1973, peu après trois heures de l’aprèsmidi, un architecte nommé Robert Maitland roulait vers la sortie de l’échangeur de l’ouest, à la périphérie de Londres. À six cents mètres du raccordement au nouveau tronçon de l’autoroute M4, alors que la Regency avait dépassé la vitesse limitée à 110 km/h, le pneu de la roue avant gauche …
À travers ce nouveau solo coopératif, Julien Daillère propose d’explorer nos rapports contradictoires à la mémoire : pourquoi vouloir se souvenir ? Oublier ? Il revient sur les défaillances récentes de sa mémoire, à mesure qu’il se découvre de nouvelles capacités d’improvisation, comme si l’oubli invitait au lâcher-prise et à l’imaginaire. Au fil des séquences, ce spectacle aborde aussi
bien la …