semaine du 13 janvier

Et si Jeanne d’Arc était une adolescente comme les autres ? Décelant de nombreux points de contact entre la Pucelle d’Orléans et sa propre jeunesse marquée par une éducation catholique rigoureuse, Marion Siéfert propose un spectacle insolite qui se joue autant au théâtre que sur les réseaux sociaux.

Jeanne, seize ans, vit dans une banlieue sans histoire d’Orléans au sein d’une famille très catholique. Subissant les moqueries de ses camarades car elle est encore vierge, elle décide de se mettre en scène dans des lives Instagram. Dans une chambre aux parois de papier, l’adolescente incarnée par la performeuse Helena de Laurens s’adresse exclusivement à son téléphone, déroulant et incarnant toute une galerie de personnages au fil de son récit. Alors que le direct est retransmis simultanément sur le réseau social et sur deux écrans en bord de scène pour les spectateur·rices en salle, elle s’expose, se fantasme et se métamorphose, jusqu’à révéler ses côtés les plus sombres. Bousculant la scène depuis plusieurs années avec des pièces hybrides sur l’impact des nouvelles technologies dans nos vies, Marion Siéfert dresse le portrait d’une jeune fille d’aujourd’hui souffrant d’échapper à la norme, et se servant de la caméra du téléphone pour transformer son corps mutant en machine fantastique. Le spectacle est retransmis en direct sur le compte @__ jeanne__dark__

Et si Jeanne d’Arc était une adolescente comme les autres ? Décelant de nombreux points de contact entre la Pucelle d’Orléans et sa propre jeunesse marquée par une éducation catholique rigoureuse, Marion Siéfert propose un spectacle insolite qui se joue autant au théâtre que sur les réseaux sociaux.

Jeanne, seize ans, vit dans une banlieue sans histoire d’Orléans au sein d’une famille très catholique. Subissant les moqueries de ses camarades car elle est encore vierge, elle décide de se mettre en scène dans des lives Instagram. Dans une chambre aux parois de papier, l’adolescente incarnée par la performeuse Helena de Laurens s’adresse exclusivement à son téléphone, déroulant et incarnant toute une galerie de personnages au fil de son récit. Alors que le direct est retransmis simultanément sur le réseau social et sur deux écrans en bord de scène pour les spectateur·rices en salle, elle s’expose, se fantasme et se métamorphose, jusqu’à révéler ses côtés les plus sombres. Bousculant la scène depuis plusieurs années avec des pièces hybrides sur l’impact des nouvelles technologies dans nos vies, Marion Siéfert dresse le portrait d’une jeune fille d’aujourd’hui souffrant d’échapper à la norme, et se servant de la caméra du téléphone pour transformer son corps mutant en machine fantastique. Le spectacle est retransmis en direct sur le compte @__ jeanne__dark__

> ABONNEMENT PREMIUM pour 8 pièces de théâtre sur l’ensemble de la programmation vous bénéficiez d’un tarif exclusif réservé aux abonnés Prénium ! 
> ABONNEMENT LIBRE pour 3,4,5,6 ou 7 pièces de théâtre, cette formule vous permet à partir de 3 pièces, de bénéficier d’une réduction.
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Les Théâtrales 2024-2025
L’histoire hilarante de 3 frères qui auraient mieux fait de ne pas se retrouver ce jour là !
Tom et sa femme sont prêt à recevoir la directrice de l’Agence National Anglaise d’Adoption. Ils vont enfin réaliser leur rêve et adopter un bébé. C’était sans compter sur la présence des deux frères de Tom, d’un policier trop présent, de deux réfugiés clandestins et d’un passeur russe…La dernière création à mourir de rire du roi du boulevard anglais RAY COONEY et de son fils. Une comédie inédite en France !

AVIS DE TEMPETE sur La Cour des Trois Coquins: Shakespeare, 9 comédien.ne.s, du brouillard, des hallucinations, des vengeances et le calme d'après...Blitz comme un jet de lumière, une libération. Tempest comme un surgissement, un effondrement du temps. Le temps s’arrête sur une île perdue au milieu de nulle part. Une tempête se déchaîne, des personnages bannis ou égarés de leur royaume errent dans un monde empli de visions et d’hallucinations, où des nobles peuvent côtoyer des esprits fantastiques, où des marins peuvent rencontrer des êtres difformes, où l’amour foudroyant se mêle à la haine puissante, où la magie sert la vengeance.
Blitz Tempest, c’est l’instant où tout s’effondre à l’intérieur des corps, où les âmes se troublent, où l’esprit s’affole. C’est la tempête dans l’existence de chacun. C’est encore le passage d’un monde nappé de bruits à un monde d’ailleurs aux allures anciennes, des crises, des apaisements, des phénomènes naturels, une nuit sans fin, un chaos des rêves, un réveil, un passage de saison, une naissance de l’univers, un cycle de l’eau.

Adaptation libre de La Tempête de William Shakespeare | Mise en scène et scénographie : Luc Blanchard | Avec : Nicolas Amatulli, Mathilda Bernard, Fanny Caron, Veronika Faure, Philippe Georges, Jessy Khalil, Philippe Luneau, Cheryl Maskell, Dorian Sauvage, Solal Viala
 

Marlène Saldana et Jonathan Drillet excellent dans la mise en scène d’animaux pour mieux ausculter les humain·es. Cette fois le duo aborde la question de l’écologie et du climat par le prisme d’une fable féline, entre l’opérette et le kabuki.

Les dix chat·tes de cette histoire, ancien·nes interprètes de la comédie musicale Cats, ont choisi de se retirer du monde au tournant des années 1980. Vieux matous, chattes aigries ou chatons pleins d’espoirs, climato sceptiques ou éco-anxieux·ses, ils et elles ont été des stars de la scène, ou rêvent de l’être : il y a la sage Lapis Lazuli, interprétée par Alina Arshi, cheffe spirituelle aveugle ; Church, incarnée par la chanteuse Dalila Khatir, une ancienne diva qui sombre dans l’alcoolisme, ou encore Pomerance, interprété par Jonathan Drillet – collaborateur de Jonathan Capdevielle et de Phia Ménard –, un vagabond mordu d’astrophysique. Et puis il y a le grand méchant, Geiger José et son parfum nucléaire, interprété par le danseur Christophe Ives. Tous·tes devront débattre en chansons, entre catastrophisme éclairé et espoirs bancals, dans une scénographie du sculpteur Théo Mercier. Pour les guider, Marlène Saldana – la fameuse « Mémé Kiki » du Ciel de Nantes de Christophe Honoré –, se glisse dans la peau d’un mouton mérinos à l’aura prophétique.

Marlène Saldana et Jonathan Drillet excellent dans la mise en scène d’animaux pour mieux ausculter les humain·es. Cette fois le duo aborde la question de l’écologie et du climat par le prisme d’une fable féline, entre l’opérette et le kabuki.

Les dix chat·tes de cette histoire, ancien·nes interprètes de la comédie musicale Cats, ont choisi de se retirer du monde au tournant des années 1980. Vieux matous, chattes aigries ou chatons pleins d’espoirs, climato sceptiques ou éco-anxieux·ses, ils et elles ont été des stars de la scène, ou rêvent de l’être : il y a la sage Lapis Lazuli, interprétée par Alina Arshi, cheffe spirituelle aveugle ; Church, incarnée par la chanteuse Dalila Khatir, une ancienne diva qui sombre dans l’alcoolisme, ou encore Pomerance, interprété par Jonathan Drillet – collaborateur de Jonathan Capdevielle et de Phia Ménard –, un vagabond mordu d’astrophysique. Et puis il y a le grand méchant, Geiger José et son parfum nucléaire, interprété par le danseur Christophe Ives. Tous·tes devront débattre en chansons, entre catastrophisme éclairé et espoirs bancals, dans une scénographie du sculpteur Théo Mercier. Pour les guider, Marlène Saldana – la fameuse « Mémé Kiki » du Ciel de Nantes de Christophe Honoré –, se glisse dans la peau d’un mouton mérinos à l’aura prophétique.

"Didascalie" / une comédie de boulevard 100% improvisée et interactive au cours de laquelle des comédiens sur le carreau improvisent une pièce de théâtre, sous vos yeux !

Le public émet des suggestions : les didascalies, en définissant le lieu, les personnages, les décors et les costumes. Les comédiens ont entre 1h et 1h15 pour inventer, jouer et mettre en scène, en direct, une histoire inédite avec l'obligation de respecter vos didascalies.

Au début ça va, c'est après que ça dégénère ! Éclats de rire garantis !

Steven Cohen excelle dans l’art de porter la violence du monde avec humilité, de la regarder droit dans les yeux du haut de sa propre fragilité. Toujours perché sur talons hauts et le corps pailleté, le performeur sud-africain, reçu pour la première fois à Clermont-Ferrand, nous invite dans l’intimité de son boudoir lardé des cicatrices de l’Histoire.

Des tableaux, des candélabres, des guéridons ou encore des animaux naturalisés : Steven Cohen nous ouvre son boudoir – une pièce à l’origine réservée aux femmes pour de multiples usages, lieu d’étude, de politique, de science, de pratique des arts, de rencontres, de complots… – à l’écart de la sphère civile des hommes. Tout aussi baroque que son intérieur, le performeur sud-africain, perché sur des talons interminables en forme de globes et flanqué d’ailes de papillon, nous guide dans les secrets de son cocon, visuel, lumineux, olfactif. Entre un mobilier hérité de l’époque coloniale et une étoile jaune, les bruits de l’extérieur nous parviennent par images projetées : un atelier de tannerie en Afrique du Sud ou un camp de concentration alsacien. Pour l’artiste au corps ornementé, métamorphosé et exposé, le privé est une affaire publique, et l’intime la matrice de nos possibles actions politiques. Du haut de sa silhouette fragile et sublimée, il nous aide à trouver un équilibre, même précaire, dans ce qui fait « l’humanité » et ses extrêmes paradoxes.

Steven Cohen excelle dans l’art de porter la violence du monde avec humilité, de la regarder droit dans les yeux du haut de sa propre fragilité. Toujours perché sur talons hauts et le corps pailleté, le performeur sud-africain, reçu pour la première fois à Clermont-Ferrand, nous invite dans l’intimité de son boudoir lardé des cicatrices de l’Histoire.

Des tableaux, des candélabres, des guéridons ou encore des animaux naturalisés : Steven Cohen nous ouvre son boudoir – une pièce à l’origine réservée aux femmes pour de multiples usages, lieu d’étude, de politique, de science, de pratique des arts, de rencontres, de complots… – à l’écart de la sphère civile des hommes. Tout aussi baroque que son intérieur, le performeur sud-africain, perché sur des talons interminables en forme de globes et flanqué d’ailes de papillon, nous guide dans les secrets de son cocon, visuel, lumineux, olfactif. Entre un mobilier hérité de l’époque coloniale et une étoile jaune, les bruits de l’extérieur nous parviennent par images projetées : un atelier de tannerie en Afrique du Sud ou un camp de concentration alsacien. Pour l’artiste au corps ornementé, métamorphosé et exposé, le privé est une affaire publique, et l’intime la matrice de nos possibles actions politiques. Du haut de sa silhouette fragile et sublimée, il nous aide à trouver un équilibre, même précaire, dans ce qui fait « l’humanité » et ses extrêmes paradoxes.